La collecte de sang aura donc lieu le vendredi 17 juillet à Saint Jacques, de 9h à 13h.
Merci à tous ceux qui lisent ce blog de répercuter la nouvelle auprès de ceux qui sont susceptibles de venir donner leur sang.
Avec Coccinelle, cette année, nous avons décidé d'héberger un auteur, Fred Simon, dessinateur de Bandes Dessinées, dans le cadre du bénévolat de Rêves d'Océans.
Fred Simon dessine depuis qu'il est tout petit.
Il a, notamment, produit une série, Popitka, destinée aux enfants, qui conte les aventures d'une petit indien sioux et de ses amis. Le troisième numéro de la série a obtenu en 2004 le prix "Jeunesse 7-8 ans" au festival d'Angoulême.
Etre bénévole à Rêves d'Océans présente de grands avantages : on mange à l'œil, on paye pas l'entrée, on entretient sa force physique en transportant toutes sortes de choses.
Fred Simon et sa femme sont des personnes charmantes et discrètes. Leur trois enfants ont bien apprécié les framboises, le jardin et le chien.
J'ai pu entre apercevoir à leur contact un monde que je connaissais pas, avec les avantages d'être assez libre de son temps, de vivre de sa passion et les inconvénients d'un job apparemment pas très bien payé sauf gros succès d'un livre.
J'ai également compris la répartition des rôles entre le scénariste, le dessinateur, le coloriste.
Pour plus d'informations sur Fred Simon cliquez là.
A cette occasion Fred Simon nous a fait le plus beau cadeau qu'il puisse nous faire : un superbe dessin appelé « Doëlan Coul ».
Autant en faire bénéficier aussi les copains que sont les lecteurs de ce blog.
Le voici :
Cela fait maintenant 41 ans que je suis et apprécie l'itinéraire de Daniel Cohn-Bendit.
Cela a, bien sûr, commencé en mai 68. Ou plutôt en mars
Il avait 23 ans, j'en avait 22. Ca crée des liens.
Ce n'était pas une révolution mais une belle révolte joyeuse qui a débloqué une société verrouillée.
Déjà il était « The right man in the right place ».
Celui qui aide la société à se mettre en mouvement.
Puis, sur les quarante et un ans qui se sont écoulés, il a suivi une trajectoire qui, toute modeste proportion gardée, ressemble à la mienne.
Du gauchisme au centre-gauche. Du rouge au vert.
L'anti « encarté ». L'homme des majorités d'idées. Le pourfendeur de la langue de bois.
Je comprends que certains d'entre vous puissent être irrités par l'homme médiatique, le bateleur, le côté cabotin du personnage.
Mais quel extraordinaire fédérateur !
Déjà, en 1999, il avait su remettre les Verts sur le bon chemin puis ceux-ci, de bisbilles en petitesses, étaient retombés au plus bas.
Cette année, qui d'autre que lui aurait imaginé réunir ensemble les amis de Nicolas Hulot, des associations écologiques, Eva Joly, les Verts, José Bové.
Faire en sorte qu'ils se parlent, s'apprécient, qu'ils tirent profit de leurs différences.
Quel catalyseur pour faire prendre la mayonnaise entre des personnalités charismatiques, et des électeurs en panne d'avenir.
Etre l'homme qui est là où il faut quand il faut au moment où la société ancienne arrive au bout du rouleau et attend de se mettre en mouvement pour changer de mode de production, de consommation, pour arrêter de gaspiller les ressources.
Quelle énergie pour tenir bon, malgré un début de campagne décevant, sur un programme centré sur l'Europe et l'Ecologie.
Quel débatteur aussi, même si c'est secondaire, pour comprendre en un instant, lors du débat avec Bayrou que, s'il le pousse à sortir des sous-entendus « il va en prendre plein la gueule mais Bayrou sera cramé ».
La journée de dimanche a été belle mais c'est pas gagné pour la suite des événements.
DCB a 64 ans et il a annoncé que ce serait sa dernière campagne. Je crois qu'il tiendra parole et qu'il ne fera pas le combat de trop.
Il restera certainement, de Bruxelles ou d'Allemagne, « l'ange-gardien » des Verts, comme le dit joliment Yves Cochet.
Mais c'est à nous de jouer.
Quand on connait la propension naturelle des français à chercher tout ce qui divise, plutôt que tout ce qui rassemble, on peut avoir quelques inquiétudes.
Pourtant je crois qu'il est possible de construire ensemble un grand mouvement capable de jouer un rôle majeur en 2012 et surtout de contribuer à faire évoluer la société dans le sens du développement durable et solidaire.
Par pitié, pas un NPE (Nouveau Parti Ecologique) mais plutôt une fédération moderne permettant aux organisations et aux individus de garder leur autonomie tout en agissant ensemble.
Nous avons tout à gagner, rien à perdre.
Un challenge passionnant. A Clohars, en France, en Europe.
Merci Dany.
Salut l'artiste.
Dimanche 07 juin les citoyens sont invités à élire leurs représentants au parlement européen.
Quelle Europe voulons-nous ?
Pour ma part je souhaite une Europe unie et travaillant à la réduction des inégalités sur son territoire, défenseur des Droits de l’Homme, et engagée dans la lutte pour la préservation de la planète.
L’acte civique du vote est primordial.
Comment choisir parmi tous ceux qui ses présentent à nos suffrages dimanche?
Ce qui guide mon choix c'est l'engagement dans ces perspectives européennes, loin de tout autre discours politicien et opportuniste.
En effet beaucoup de politiques s’ingénient à nous faire croire que la seule issue à la crise actuelle et au développement de l’Europe c’est relancer la croissance.
Ce discours est éculé.
Parler en permanence de cette relance, sans préciser pour qui, comment, avec quelles mesures respectueuses des Hommes, de leur mode de vie, de la planète c’est foncer tête baissée dans le piège tendu par le libéralisme et la société de consommation ; piège qui conduit à la crise actuelle.
Votons pour des parlementaires européens disponibles, ouverts, non attachés à des prérogatives personnelles mais soucieux de l’intérêt de notre continent et du monde.
Denise le MOIGNE
Un nouveau site a fait son apparition sur la commune. Il s'agit du site de l'association Les Autres Musiques d'Aujourd'hui (LAMA; cliquez là).
Nous lui souhaitons la bienvenue et la rajoutons dans la liste, déjà longue, des sites et blogs de Clohars-Carnoët (cliquez là).
L'association Lama veut mettre en place une programmation musicale innovante en jouant sur les lieux (de la musique dans des lieux insolites) et sur le type de musique (association au sein d'un même concert de musiques très différentes).
Conformément à ce principe, le premier concert aura lieu le 29 mai dans les locaux de l'ancien magasin Shopi. Il proposera un concert de kora et chant du griot Sambou Kouyaté (cliquez là) suivi d'un concert de la violoncelliste Noemi Boutin (Bach et Britten)
A l'approche du 5éme anniversaire de son festival, le site internet de l'association Rêves d'Océan fait peau neuve.
Un site plus convivial, plus coloré, avec plus de photos, de nouvelles rubriques.
Un site facile à mettre à jour et qui pourra plus facilement coller à l'actualité.
Bien à l'image de l'arrivée à maturité du festival.
Avant d'aller mettre « CAP sur les Iles » les samedi 20 juin et dimanche 21 juin, nous vous invitons à visiter le site dont, l'adresse est inchangée et qui figure, bien sur ,dans notre rubrique "Sites Clohars Carnoët" (cliquez là) :
Nous saluons avec plaisir l'entrée dans notre blogosphère d'une nouvelle fleur.
Claude Cadoret, dont les activités journalistiques sont bien connues des Cloharsiens, vient de créer son blog (cliquez là).
Principalement consacré à l'art sous toutes ses formes, ce blog donne déjà une large part aux nombreux artistes cloharsiens dont Jean Renault, Louis Mahé sans parler du voisin de Guidel, Yann Breiz.
Nul doute également qu'il saura nous régaler à l'occasion de sa vision décapante de l'actualité, locale ou nationale.
Le lien sur le blog a été rajouté dans la liste des la liste des Sites Clohars Carnoët
La diffusion sur France 2 des deux volets du remarquable téléfilm de Jean-Daniel Verhaeghe « L’Abolition » avec Charles Berling dans le rôle de Robert Badinter, nous conduit à rééditer cet article paru dans le numéro 2 de notre journal " la Vigie du Cap", en 2001, sous la plume de Serge Hugot :
Il y a tout juste vingt ans, Octobre 1981, sous l’impulsion de Robert Badinter, Garde des Sceaux, la France tournait une page de son histoire en votant l’abolition de la peine de mort. Dans son livre L’ABOLITION, publié en 2 000 chez Arthème Fayard, Robert Badinter nous apprend qu’une partie de cette victoire remportée de haute lutte sur la barbarie s’est jouée à Doëlan, comme le montrent les extraits suivants :
« Il n'y avait aucune raison, parce qu'on supprimait la peine de mort, d'aggraver le régime des condamnations à perpétuité. En un mot, ce que je voulais, c'était accomplir le vœu formulé par Victor Hugo en 1848 “L 'abolition doit être pure, simple et définitive. »
Si, juridiquement, cela avait été possible, le projet n’aurait donc comporté que l'article premier. Mais, techniquement, il fallait tirer, dans le Code pénal, les conséquences de l'abolition. En particulier, il fallait effacer les dispositions relatives au mode d'exécution, et tout spécialement le trop célèbre article :
« Tout condamné à mort aura la tête tranchée”...
Le projet était prêt. Il ne restait plus qu'à le soumettre au Conseil des ministres et à préparer le débat à l'Assemblée nationale. Je nourrissais quelque inquiétude à ce sujet. Certes, j'avais souvent argumenté en faveur de l'abolition. Mais j'étais préoccupé par la forme...
J'interrogeai donc François Mitterrand, grand orateur lui-même et familier de l'hémicycle. Il parut surpris et se borna à me dire : « Défiez-vous seulement de vous-même. Vous êtes un passionné. Ce n'est pas de mise au Parlement. Et, surtout, rappelez-vous toujours que, dans une Assemblée, les parlementaires sont chez eux. Comme ministre, vous êtes leur invité. Ils peuvent vous brocarder, vous attaquer, vous lancer mille flèches. Même transformé en saint Sébastien, ne vous laissez jamais aller à répondre sur le même ton. Votre meilleure arme, c'est l'ironie. On vous pardonnera tout si vous savez faire rire au détriment de votre adversaire. Mais jamais de colère ni de fureur.
S'agissant de l'abolition, je ne redoutais pas d'improviser à partir de quelques notes... Mes collaborateurs à la Chancellerie me dissuadèrent de tenter pareille aventure. L'heure n'était plus à convaincre des jurés. Seule importait à présent l'opinion publique. C'était à elle qu'il fallait m'adresser, bien au-delà de ceux qui m'écouteraient dans l'hémicycle. Pour y arriver, le concours des médias était nécessaire. Il fallait que mon discours pût être aussitôt diffusé. La politique primait l'éloquence. Je me rendis à ces raisons. Évidemment, j'écrirais moi-même le discours. Il était hors de question de lire le texte d'un autre, aussi brillant fût-il. À l'heure ultime, les paroles que je prononcerais pour l'abolition ne pouvaient être que miennes.
Paul Guimard et sa femme Benoîte Groult nous avaient offert l'hospitalité dans leur demeure proche de Lorient. Ils étaient partis en Irlande. Nous étions seuls, Élisabeth et moi, dans cette petite maison de douanier en granit, accrochée à la falaise dominant un port. Un jardin de curé prolongeait la terrasse.
Il éclatait d'hortensias et de roses en ce mois d'août. Les bateaux de plaisance ou de pêche étaient ancrés en contrebas. Je les voyais glisser, à l'heure de la marée, vers l'océan qui se découvrait à l'extrémité de l'anse. Nous étions merveilleusement au calme. C'est là, sur la terrasse, que j'écrivis mon discours ou, du moins, la première version que je devais retoucher, comme à mon ordinaire, presque obsessionnellement, jusqu'au moment de le prononcer. Ce texte ne me coûta ni effort ni angoisse. Les phrases s'alignaient presque spontanément sous la plume. De temps à autre, je levais les yeux vers la mer. Mon regard s'accrochait à une voile qui tressaillait sur le ciel. Tout respirait la douceur de la Bretagne en été. Je souriais et me remettais à l'ouvrage. Le temps de l'abolition était venu”.
Robert BADINTER - L’ABOLITION
Extraits publiés avec l’aimable autorisation de la Librairie Arthème Fayard .
Pour lire le discours intégral de Robert Badinter à l'Assemblée Nationale, le 17 septembre 1981, cliquer ici.
L’abolition de la peine de mort a été constitutionnalisée sur une initiative de Jacques Chirac, le 19 février 2007, par les députés et sénateurs réunis lundi en Congrès à Versailles pour voter l'adoption de l’article 66-1 :
Nul ne peut être condamné à la peine de mort.