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  • : Blog citoyen de CAP Action Solidarité, actif sur Clohars Carnoet et la Cocopaq, sur le développement durable et solidaire, la culture, la vie associative et politique
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7 février 2010 7 07 /02 /février /2010 22:29

Le 9 novembre, dans un communiqué remis à la presse, CAP Action Solidarité avait fait des propositions constructives afin d’aider à choisir, en toute connaissance de cause, le site de la nouvelle station d’épuration :

 

  • Analyse du sol, des contraintes géologiques de chacun des deux sites
  • Ré-estimation du coût du réseau d’assainissement pour chaque site, en particulier pour Keranna dont les calculs ont été manifestement bâclés.
  • Définition fiable, après discussion avec la région, le conseil général, l’agence de l’eau, des subventions qui peuvent être obtenues, pour chaque site.
  • Estimation du prix du terrain à Kerzellec et des surcoûts dus aux travaux supplémentaires nécessaires sur chacun des sites  : coût pour un site enterré, paysager, sans bruits, sans odeurs à Kerzellec. Coût  pour assécher le terrain  à Keranna, s’il s’avère qu’il est inondable
  • Prise en compte des nuisances causées aux riverains et des dégâts possibles sur l’environnement 
  • Analyse des possibilités d’économie d’énergie.
  • Réflexion sur le mode de facturation du projet


Aucune de ces propositions n’a été étudiée.


Bien au contraire, une décision précipitée a été prise lors du Conseil Municipal du 11 décembre conduisant au choix de Kerzellec.

 

CAPAS a alors, tranquillement, analysé la situation, en informant sur son blog les citoyens au fur et à mesure de l’avancée de ses réflexions.

 

Parvenus au bout de ce long processus et avant diffusion auprès des journaux, nous avons souhaité informer le maire de nos analyses en lui demandant un rendez vous par un courrier de notre présidente en date du 26 janvier.

 

Celui-ci vient de nous répondre en indiquant qu’il ne nous rencontrerait que pour parler de la construction de la station de Kerzellec.

 

CAP Action Solidarité fera connaître prochainement dans la presse ses analyses et sa position sur ce dossier capital.

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commentaires

P
<br /> <br /> Bonjour,<br /> <br /> <br /> Je pense qu’il est utile , pour qui veut vraiment s’informer, de prendre connaissance du rapport de Mai 2006 émanant du CPP ( Comité de Prévention et de la Protection ), établi à la demande de<br /> Monsieur le Ministre de l’Ecologie et du Développement Durable . Ce rapport est disponible à l’adresse suivante:<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Tout est dit sur le sujet .<br /> <br /> <br /> Nous nous trouvons manifestement confrontés à un problème analogue à celui de l’amiante, et probablement plus grave eu égard à la variété des produits concernés, à leur emploi généralisé et à la<br /> diversité des troubles potentiels.<br /> <br /> <br /> Le rejet éventuel de nanoparticules avec les effluents atmosphériques de station d’épuration est un sujet tabou, aucune entreprise n’a souhaité répondre sur ce sujet, ce qui prouve un certain<br /> embarras.<br /> <br /> <br /> La moindre des choses serait donc d’appliquer le principe de précaution dans le choix du site de notre future station.<br /> <br /> <br /> Qui oserait placer une usine de traitement d’amiante à Kerzellec ?<br /> <br /> <br /> Il faut attirer l’attention sur le fait que les méthodes de pensée traditionnelles ne sont plus de mise. Nous affrontons une situation nouvelle qui doit être gérée avec les connaissances de la<br /> science moderne et non plus avec les anciens automatismes. Penser avoir régler le problème parce qu’on a supprimé les odeurs est une triste plaisanterie . Ecarter un danger sous prétexte qu’il<br /> est invisible et sans odeur est une attitude digne de populations primitives.<br /> <br /> <br /> Il reste à espérer que le bon sens prévaudra….<br /> www.ecologie.gouv.fr/IMG/pdf/Nanotechnologies_juin_2006.pdf<br /> <br /> <br />
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B
<br /> vu sous cet angle, c'est plus clair effectivement<br /> <br /> <br />
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D
<br /> Bonjour,<br /> Je tiens à préciser que je n'ai aucun intérêt personnel dans ce feuilleton épuratoire. J'habite à lanmeur et même Keranna me conviendrait très bien.<br /> J'essaie simplement d'apporter ma modeste pierre au dossier en attirant l'attention sur des points qui m'ont paru être négligés.<br /> Je souhaire vivement avoir tort et j'accueillerais avec plaisir tous arguments contraires dès lors qu'ils seraient fondés sur des références précises.<br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> Bonjour,<br /> <br /> <br /> Le terme de nanoparticules désigne les particules dont la taille est inférieure à 0,1 micron ( < 100 nanomètre ). C’est la taille habituelle des ( (petits) virus.<br /> <br /> <br /> Ces particules existent à l’état naturel , mais nous en produisons de plus en plus de manière artificielle soit involontairement ( déchets industriels ), soit volontairement pour améliorer<br /> l’efficacité de certains produits.<br /> <br /> <br /> Elles contiennent des éléments les plus variés, dont bien sûr les fameux métaux lourds, mais aussi bien d’autres choses selon le résultat recherché. Il serait plus facile de dresser la liste des<br /> produits qui n’en contiennent pas plutôt que l’inverse.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Leur extrême petitesse leur confère une légèreté tout aussi extrême et donc une grande faculté à se déplacer et à être entraînées par la moindre<br /> sollicitation.<br /> <br /> <br /> Ces particules diaboliques étant présentes dans de très nombreux produits domestiques et alimentaires, elles se retrouvent à l’entrée des stations d’épuration. Les procédés de dégradation<br /> biologique peuvent agir ( mais ce n’est pas sûr ) sur les nanoparticules organiques, mais sont sans effet sur les autres à base de métaux ou d’oxydes métalliques par exemple.<br /> <br /> <br /> Elles cheminent donc tranquillement dans les boues jusqu’au bioréacteur membranaire à oxygénation forcée. Là elles sont plongées dans un brassage violent d’air ( barbotage ) destiné à accélérer<br /> les réactions de dégradations biologiques par oxygénation du milieu. Ce flux d’air sous forme de très fines bulles en entraîne une partie ( faible on espère ) .<br /> <br /> <br /> Le flux d’air en sortie du bioréacteur est « lavé » dans des tours de lavage à pulvérisation assez classiques dont le but est avant tout d’enlever les mauvaises odeurs ( on pulvérise<br /> successivement de l’acide sulfurique, de l’eau de javel et de la soude ). Vu leurs dimensions et leur composition , les nanoparticules ont toutes les chances de passer à travers et de se<br /> retrouver donc dans l’atmosphère.<br /> <br /> <br /> Lorsque l’on connaît la toxicité de ces petites bêtes on imagine les dégâts causés aux habitants des alentours et particulièrement aux enfants sur le long terme.<br /> <br /> <br /> Car il s’agit de pollution permanente et non pas occasionnelle.<br /> <br /> <br /> Or, à ce jour, il n’existe aucune règlementation concernant le traitement des nanoparticules en station d’épuration ( ou ailleurs ).<br /> <br /> <br /> Pourquoi ? Parce qu’on ne sait pas bien les caractériser et les mesurer.<br /> <br /> <br /> Mais on en parle, beaucoup d’argent est investi pour progresser mais aujourd’hui sans grands résultats. Certains ont même demandé un moratoire mais il a été refusé.<br /> <br /> <br /> Le principe de précaution , dans son application la plus élémentaire, impose donc de placer une station d’épuration ( même membranaire ) à bonne distance des habitations pour permettre aux<br /> polluants atmosphériques de se diluer et donc d’en réduire la concentration.<br /> <br /> <br /> La directive européenne 2004/107/CE ne concerne que le dosage grossier en poids par m3 des trois principaux métaux toxiques, mais ignore tout le reste et en particulier les nanoparticules.<br /> <br /> <br /> Donc à la fois pour éviter la pollution de l’air aux métaux lourds et surtout aux nanoparticules il est très vivement recommandé de ne pas placer une STEP près des habitations sous peine de<br /> devoir la fermer dans deux ou trois ans lorsque les règlementations vont arriver.<br /> <br /> <br /> <br />
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B
<br /> Peut-être me trompais-je mais je ne vois pas comment l'injection de l'eau pourrait transformer les métaux en question en gaz.<br /> <br /> Avez vous lu des articles sur le membranaire qui parlent de celà ?<br /> <br /> <br />
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