Le 9 novembre, dans un communiqué remis à la presse, CAP Action Solidarité avait fait des propositions constructives afin d’aider à choisir, en toute connaissance de cause, le site de la nouvelle station d’épuration :
- Analyse du sol, des contraintes géologiques de chacun des deux sites
- Ré-estimation du coût du réseau d’assainissement pour chaque site, en particulier pour Keranna dont les calculs ont été manifestement bâclés.
- Définition fiable, après discussion avec la région, le conseil général, l’agence de l’eau, des subventions qui peuvent être obtenues, pour chaque site.
- Estimation du prix du terrain à Kerzellec et des surcoûts dus aux travaux supplémentaires nécessaires sur chacun des sites : coût pour un site enterré, paysager, sans bruits, sans odeurs à Kerzellec. Coût pour assécher le terrain à Keranna, s’il s’avère qu’il est inondable
- Prise en compte des nuisances causées aux riverains et des dégâts possibles sur l’environnement
- Analyse des possibilités d’économie d’énergie.
- Réflexion sur le mode de facturation du projet
Aucune de ces propositions n’a été étudiée.
Bien au contraire, une décision précipitée a été prise lors du Conseil Municipal du 11 décembre conduisant au choix de Kerzellec.
CAPAS a alors, tranquillement, analysé la situation, en informant sur son blog les citoyens au fur et à mesure de l’avancée de ses réflexions.
Parvenus au bout de ce long processus et avant diffusion auprès des journaux, nous avons souhaité informer le maire de nos analyses en lui demandant un rendez vous par un courrier de notre présidente en date du 26 janvier.
Celui-ci vient de nous répondre en indiquant qu’il ne nous rencontrerait que pour parler de la construction de la station de Kerzellec.
CAP Action Solidarité fera connaître prochainement dans la presse ses analyses et sa position sur ce dossier capital.