Dès le lendemain de la clôture de l’enquête publique sur l’extension du port de Guidel, le 15 février, la presse annonce le début des travaux avant la fin de l’année.
On peut s'en étonner alors que la chronologie de la prise de décision est claire :
- Le commissaire enquêteur doit rédiger un rapport et formuler un avis consultatif fin avril, début mai
- Les préfets du Morbihan et du Finistère auront le dernier mot, leur décision sera communiquée début juillet.
Les citoyens sont donc en droit de se demander pourquoi l’annonce du début des travaux se fait avant de connaitre la décision finale des préfets.
Or, chacune des 90 places créées coûtera à la collectivité aux alentours de 42 000 € selon les données du dossier de l’enquête publique.
Que pèse la pétition de 161 signatures collectée par l’association des plaisanciers du port de Guidel-Plage, favorable à cette extension au regard des arguments des nombreuses associations soucieuses de l’environnement
( Eau et Rivières de Bretagne, Bretagne Vivante, Les amis des chemins de ronde, Les pêcheurs en rivière de Quimperlé , Guidel Ouvert, CAPAS, les amis du Pouldu, Doëlan Clohars Environnement, Guidel Ouvert.....)
qui contestent ce qui est présenté comme une nécessité et qui induira des bouleversements irrémédiables dans l’estuaire de la Laïta ?
Est-ce ainsi que la démocratie est conçue par nos élus ?