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18 juillet 2010 7 18 /07 /juillet /2010 08:42

 Nous décrivons dans cet article deux formes intéressantes de l'Economie Sociale et Solidaire.



Les Amap

 

amap.jpg

 

  Les Associations pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne (AMAP), apparues en France en 2001,  visent à préserver l'existence de fermes de proximité dans une logique d'« agriculture durable », c'est-à-dire une agriculture paysanne, "socialement équitable" (fixation d'un prix « juste ») et "écologiquement saine".

 

 

 

Un groupe de consommateurs s'engage à soutenir un producteur  en préfinançant sa récolte pour l'aider à effectuer des investissements sur son exploitation et lui permettre d'avoir des débouchés assurés.

Les consommateurs s'engagent également à venir aider à la ferme (ramassage de pommes de terre, désherbage, construction de serre, ...).

 

Pendant la saison, et ce de manière périodique (ex. une fois par semaine), le producteur met les produits frais à disposition des partenaires qui constituent leur panier.

 

Cette initiative solidaire vise à soutenir une agriculture respectueuse de l'environnement

Elle permet également le "maintien des agriculteurs", dans un contexte la part des agriculteurs dans la population active est passée de 30 à 3% au cours des 50 dernières années).

On estime actuellement que 100 000 consommateurs sont engagés dans ce mouvement.


En France, les AMAP doivent respecter une charte qui est celle qui a été établie au moment de la création des premières AMAP dans la Sud de la France.

La proximité est une notion essentielle pour les AMAP car si celles-ci permettent de supprimer les intermédiaires entre le producteur et le consommateur, et  de contribuer à la "relocalisation" de l'économie en incitant les consommateurs à ne consommer que ce qui est produit dans les environs de leur lieu d'habitation.

 

 

De nouvelles formes innovantes : Les SEL

 

Les SEL (Système d’Echanges locaux) sont apparus en 1995 en France, quelques années après leur lancement aux Etats Unis.

L’objectif est de pratiquer l’échange multilatéral de biens, de services, et de savoirs sans utiliser la monnaie nationale.

Les SEL ont un statut d’Association.

Les échanges sont le plus souvent comptés en référence au temps passé.

Par exemple, 1 minute = 1 fleur ou 1 grain de sel ou... un diplodocus.

Certains utilisent des feuilles « d’échange » (ou « de richesse ») sur lesquelles les participants notent avec qui ils ont échangé et combien d’unités doivent être créditées ou débitées.

D’autres utilisent pour cela des coupons à trois volets (un pour chacun des participants, et un pour le « compteur » du SEL).

Coupons ou feuilles sont retournés périodiquement au « compteur » afin que les comptes de chacun soient tenus à jour 

Chaque SEL est différent

Pour certains, l’accent est mis sur l’économique : le SEL permet à ses membres de subvenir à certains de leurs besoins sans avoir à donner de l’argent.

Pour d’autres, le SEL est surtout un acte de résistance constructive, de militantisme, contre la mondialisation, de réflexion intellectuelle sur des démarches alternatives.

Pour d’autres encore, c’est l’aspect relationnel et l’épanouissement personnel qui priment.

 

Ce type d’échange permet d’échapper au régime fiscal et social national (pas de TVA, par de cotisations sociales sur les salaires).

De ce fait les SEL sont généralement tolérés par les administrations fiscales, à condition de rester de modestes structures d'entraide citoyenne.

 

 c-est-tout-pour-aujourdhui.jpg

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