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14 mars 2012 3 14 /03 /mars /2012 08:18

 La station d’épuration de 17 000 équivalents habitants (e-h), de technique membranaire, prévue sur le site de Kerzellec, représente un investissement extrêmement lourd pour la collectivité.

La lettre d’information N°2 publiée par la municipalité en donne le détail (cliquez là pour la lecture de la lettre).


cout station epuration kerzellec mairie

*    Y compris  le surcoût dû à la technique membranaire par rapport à une station  classique à boues activées (environ 500 000 €)


Ces chiffres ont été donnés par la Setur et sont issus du groupe de travail ayant défini la capacité de la station, choisi la technique d’épuration et préconisé le site de Kerzellec.


Le même cabinet avait chiffré à 4 200 000 € le coût d’une station à boues activées à Saint Mady ou Keranna.

Des stations qui auraient été situées fort loin des maisons comme c’est le cas de presque toutes les stations d’épuration que l’on trouve en France.

Et donc n'auraient nécessité aucun investissement particulier pour tenter d'améliorer la qualité de vie des riverains.


Capas a retenu ces chiffres comme base de travail.


Coût complet


Mais ces chiffres sont incomplets.


Deux d’entre ne devraient pas faire débat  et pourtant la municipalité n’en tient pas compte dans ses calculs :


  • Le terrain : celui-ci a été pourtant acheté pour 57 000 € en 2011.
  • Le démantèlement de Fort  Clohars. Comme le dit la Lettre d’Information n°2 :

« Les bassins d’épuration seront démontés et le  site paysagé en harmonie avec  son environnement ». Tout cela coûte, obligatoirement. Capas a évalué ce le coût  à 200 000 €.


Le point le plus important, qui lui fait débat, porte sur les surcoûts entrainés par cette construction si proche des maisons pour :


  • Faire en sorte que la hauteur des bâtiments soit limitée  en enterrant une partie de bâtiments. Fermer complètement  les bâtiments pour éviter les bruits et les odeurs
  • Installer des systèmes de désodorisation et d’insonorisation.
  • Intégrer de façon paysagère la station dans son environnement

 

Capas, reprenant les propos de l’adjoint aux travaux  lors de la première présentation de ce projet (réunion de quartier du 22/7/2009 au Pouldu), a estimé ces surcoûts à 500 000 €.

Or maintenant, la mairie prétend que ces surcoûts font partie des 500 000 € supplémentaires dus au membranaire.

Cependant, les experts semblent s’accorder  pour dire que  l’introduction d’une technique membranaire augmente d’environ 10% les coûts d’investissement d’une station classique c’est à dire, pour ce projet de 4 200 000 €, environ  …. 420 000 €.


Celà pour installer la technologie membranaire uniquement.

Imagine-t-on des investissements pareils  si une telle station était installée à Rostel, St Mady ou Keranna ?


Dans ce cas, il ne reste que des  clopinettes pour les travaux « paysager, sans bruit et sans odeur »

 

On pourrait en discuter longuement mais des données récentes ont mis sur la table quelques éléments  plus factuels,…

 

c-est-tout-pour-aujourdhui.jpg

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commentaires

B
<br /> Voilà une information claire et...consternante.<br /> <br /> <br /> De 500 000 euros (Mairie) à 1 811 751 euros (étude d'impact) soit un écart de 1 311 751 euros, c'est énorme! d'autant qu'on sait qu'en général la réalité montre un écart<br /> supérieur aux prévisions, malheureusement.<br /> <br /> <br /> La municipalité actuelle est-elle bien sérieuse? Il est grand temps qu'elle se resaisisse sur ce projet de station d'épuration car on va vers un dérapage financier très coûteux.<br /> <br /> <br /> Il apparaît opportun et urgent de reconsidérer complêtement le projet si c'est encore possible.<br /> <br /> <br /> 1) Dans le sens d'un traitement au plus près du besoin local c'est à dire en gardant l'existant qui fonctionne bien (Fort Clohars)  et en limitant l'investissement à ce que le besoin<br /> strictement local réclame à savoir le bourg et Doelan . Car le coût du réseau est loin d'être négligeable, le limiter c'est aussi limiter son coût. A ce sujet, bravo pour la publication de votre<br /> article "Assainissement: retour vers le futur!" qui lance une réflexion qui prend un recul salutaire par rapport aux sociétés de conseils dont on s'aperçoit, dans le cas de Clohars, qu'elle a<br /> travaillé en faisant un copier-coller paresseux sans reprendre la réflexion à la racine de la demande et sans une réelle indépendance de réflexion par rapport aux grosses sociétés comme Veolia ou<br /> Saur.<br /> <br /> <br /> 2) dans le sens d'une maîtrise des coûts, car là, on est vraiment au-delà de la seule contestation du site de Kerzellec. Le dérapage financier est programmé. La coordination Kerzellec<br /> n'existerait pas, il faudrait l'inventer.<br />
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