Question du Moment (6) : Précisions

Des lecteurs de ce blog nous ont alertés sur les difficultés qu’ils rencontrent pour « voter » à l’occasion de cette 6éme question du moment.

Un certain nombre d’améliorations ont été apportées qui, je l’espère, permettront au plus grand nombre de s’exprimer.

La question

 
Une question du moment se décompose en deux parties :

•    Un article qui détaille l’objet de la question,  les choix possibles et permet de laisser des commentaires.
•    Une rubrique, située en haut à gauche de l’écran qui présente les choix possibles. On clique dans la case correspondant à son choix puis on clique dans « Votez ». On ne peut voter qu’une fois.

Certains lecteurs souhaiteraient que le vote se fasse à l’intérieur de l’article. Cela n’était jusque là pas possible mais je viens de rajouter un « Cliquez là » qui permet de le faire.
Par ailleurs, jusqu’à maintenant, quand on se trouvait à l’intérieur de l’article la rubrique permettant de voter n’apparaissait pas. Il fallait se brancher sur la page d’accueil pour le faire.
C’est maintenant possible sans revenir à la page d’accueil.

Comment voter ?

Où que l’on se situe maintenant,  sur la page d’accueil, sur une page d’article ou en train de lire l’article « La Question du Moment » il est toujours possible de voter.

A vos bulletins électroniques donc.

Bernard Vignes
Blogmestre de Capas

Comments

[Denise]

C'est exactement le sens de la démarche de CAPAS:par ce vote, re-lancer le débat autour de cette friche et de permetttre l'expression de toutes les idées. Nous ne savons pas encore quel sera le
projet de l'EPF avec précision.Il faut rester vigilant sur ce qui va être proposé ...........


 

[doc zaius]

Bonjour,


L’interprétation d’un vote tel que celui proposé au sujet du devenir de la friche industrielle de Doelan n’est pas simple car on ignore comment le votant a construit son choix.


Par exemple,


Tel votant qui a choisi la solution A (ne rien faire) a-t-il conscience que ce choix laisse l’initiative au propriétaire du terrain, lequel finira bien par imposer la solution la plus rentable
pour lui, c’est-à-dire du collectif dense à vocation de résidences secondaires de vacances ?


Tel autre qui préfère la solution B (retour à la nature) sait-il que dans ce cas la commune doit acquérir le bien et répercuter le montant du prêt et les intérêts sur les impôts locaux ?


Ceux qui préfèrent C ont-ils conscience que derrière la façade on peut mettre n’importe quoi, et que la façade n’est qu’un aspect du problème ?


Etc….


Il est difficile de réduire le problème à un simple QCM, sans être certain que les votants ont bien intégré les conséquences possibles de chacun des choix.


L’intérêt d’un tel vote demeure, en ce sens qu’il permet de se faire une idée du nombre de personnes qui se sentent concernées, de dégrossir le sens général des souhaits, et surtout de mobiliser
autour du problème.


Donc, initiative très intéressante, espérons qu’elle suscitera de nombreuses prises de position, à faire valoir auprès de qui de droit le moment venu.

[begantour.over-blog.com]

Bonjour , j'y vois bien également une maison de retraite afin de faire profiter nos anciens d'un site agréable ce qui aurait également le mérite de créer des emplois , de les fixer .

[doc zaius]

Bonjour,


Les capacités hôtelières de notre commune sont pratiquement inexistantes.


On peut en tirer deux conclusions selon que l’on est optimiste ou pessimiste:


- S’il n’y a pas d’hôtel, c’est qu’il n’y a pas de client en dehors des vacances, il n’est donc pas judicieux d’ouvrir un établissement.


- Il n’y a pas d’hôtel, donc la voie est libre pour se faire une place sans craindre la concurrence.


Il faut donc trouver un «　client　» de la deuxième catégorie, en s’assurant qu’il ne prend pas ses désirs pour des réalités ou qu‘il n‘a pas un autre idée derrière la tête.


Un établissement hôtelier de taille humaine a parfaitement sa place à Doelan, pour peu qu’un entrepreneur estime le marché suffisant.


Mais pour ce type d’établissement, trois mille mètres carrés suffisent, y compris pour accueillir les autos des clients.


Il reste alors cinq mille mètres carrés sur les huit mille de la friche industrielle.


Comme il est difficile, voire impossible, de faire coexister un établissement hôtelier de classe avec des activité artisanales ( Cadre, Bruits, odeurs, camions, va-et-vient, circulation ), il
faut trouver autre chose.


C’est là qu’un espace nature-mémoire pourrait avoir du sens, mais «gaspiller　» cinq mille mètres carrés pour assurer le calme et la tranquillité de quelques happy-few, voilà qui ferait grincer
des dents.


Reste alors à caser discrètement un petit collectif d’une vingtaine de logements camouflés dans la verdure.


Sans oublier que vingt logements = quarante voitures.


On ne peut échapper au compromis.


Quant à vouloir en plus créer des emplois pérennes, c’est une contrainte un peu difficile sans implanter l’activité artisanale, commerciale, ou de service correspondante, donc le barnum.


Ce truc, c’est vraiment la quadrature du cercle. Autant essayer de mettre un bouchon carré dans un trou rond…