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L’annonce en a été faite lors du conseil municipal du 28 septembre.
Un projet de mise en valeur de la friche industrielle sera présenté le 12 octobre au conseil d’administration de l’Etablissement Public Foncier de Bretagne (EPF Bretagne) pour validation.
Que sait-on du projet ?
Les seules informations en notre possession ont été données par monsieur le maire lors de l’Assemblée Générale de DCE et du conseil municipal du 28 septembre.
Le projet comporterait :
- Un éco-hôtel de luxe comportant 40 chambres et un Spa.
- Un restaurant haut de gamme de 80 à 85 couverts.
- Un espace économique pour des activités tertiaires tournées vers la mer.
Après plusieurs séances de négociations la société Intermarché, propriétaire des 8 261 m2 du terrain ne répond plus.
Sans nouvelles de sa part d’ici le 12 octobre, l’EPF Bretagne pourrait procéder à une expropriation.
Pour que le projet soit viable, l’équipe de projet a demandé que la maison d’habitation située au bord de la route menant à la cale Cayenne soit incluse dans le projet.
Des négociations sont en cours.
Une expropriation pourrait s’avérer nécessaire pour la maison d’habitation si les négociations n’aboutissement pas mais le maire a bon espoir d’arriver à un accord.
Rôle de l’EPF Bretagne
Rappelons que l’EPF de Bretagne a été créée, sur initiative de la région Bretagne,
en juin 2009.
Il a pour mission de « procéder à toutes les acquisitions foncières et opérations immobilières de nature à faciliter l’aménagement et spécialement le logement, notamment social, le renouvellement urbain, la reconversion des friches industrielles et militaires, le développement d’activités économiques d’intérêt régional et à contribuer à la protection des espaces agricoles et à la préservation des espaces naturels remarquables ».
Il peut également « procéder à la réalisation des études et travaux nécessaires à l’accomplissement des missions définies ».
Dans ce cadre le conseil municipal a délégué en mars 2010 à l’EPF de Bretagne la mission d’acquérir pour son compte les terrains de la friche ainsi que de mener une étude de reconversion.
L’EPF Bretagne achète les terrains et « porte » le projet pendant une durée de 4 ou 5 ans.
Pendant cette période la commune ne paie que des frais de portage se montant à 1% du coût d’acquisition par an + les frais (notaires, sécurité du site) et doit trouver un investisseur.
A l’issue de la période de portage, la commune doit vendre les terrains aux investisseurs et rembourser l’EPF de Bretagne.
On trouvera plus de renseignements sur l’EPF de Bretagne, les projets en cours et une très brève description du projet de Doëlan en cliquant là.
Evolution du projet initial
Le conseil municipal du 11 septembre 2009 avait énoncé quatre exigences :
- Le site devra permettre l’implantation d’un restaurant complété d’un espace polyvalent destiné à accueillir des activités économiques : commerciales, culturelles, nautiques.
- La reconversion du site devra se faire en suivant les recommandations de l’Observatoire du Patrimoine maritime culturel (celui-ci demandait, entre autres, que l’on conserve les bâtiments de l’ancienne conserverie)
- Le site doit conserver sa vocation économique telle qu’elle figure aujourd’hui au POS.
- Ses accès devront être réalisés de manière à permettre la circulation du public entre ses murs.
Si les deux derniers points ne semblent pas être remis en cause il n’en est pas de même des deux premiers.
On voit en effet qu’un hôtel de 40 chambres a été ajouté au restaurant.
Quant aux recommandations de l’Observatoire, ce n’est parce qu’on n’en parle pas qu’elles ne seront pas suivies.
Mais il semble, quand on entend parler d’achat et de démolition de la maison d’habitation, que la conservation des bâtiments de l’ancienne conserverie ne soit plus d’actualité.
La position de Capas
Ce projet pour le peu que l’on en connaisse semble aller dans le bons sens et pourrait contribuer à dynamiser Doëlan, comme le souhaitait en 2008 la liste Clohars Action Solidarité.
Tout en regrettant que plusieurs scénarios alternatifs n’aient pas été étudiés en parallèle et que la concertation en ait été absente pour le moment, Cap Action Solidarité attend que le projet soit présenté à la population pour se prononcer plus avant.
