Bonne nouvelle

Le Conseil Régional de Bretagne  affirme sa volonté d’abandonner rapidement le Wimax !

La session des 24 et 25 mai du conseil régional était consacrée au SCoRAN Schéma de Cohérence Régional d'Aménagement Numérique.

Dans ce cadre, suite à la bataille menée au conseil par  les écologistes et le soutien des  nombreuses associations qui se sont mobilisées contre ce projet, le Conseil régional s’est engagé vers l'abandon du Wimax.

Un amendement, voté à l’unanimité des suffrages exprimés (abstention de la droite) a en effet affirmé la nécessité de prendre en compte :
-    les risques sanitaires liés à certaines technologies, tel que le Wimax,   développé actuellement   dans le Finistère , dans le cadre du déploiement du Haut Débit en Bretagne
-    la promotion des technologies filaires auprès des collectivités locales bretonnes ;
-    le respect de la norme maximale d'exposition de 0,6V/m pour les technologies sans fil
-    l'abandon rapide du Wimax.

Par ailleurs, la région s’est engagée dans un vaste chantier  visant à permettre l’accès à l’Internet  très haut débit à tous et faciliter son usage en développant une infrastructure en fibre optique.

 
Le Conseil Régional de Bretagne, affirme donc clairement sa volonté de voir le Wimax abandonné rapidement.

Et le Conseil général du Finistère ?

La mairie de Clohars va-t-elle maintenir  l’antenne sur le château d’eau du bourg, à 50 m de certaines maisons ?

Comments

[doc zaius]

Bonjour,


Les temps changent…. Autrefois, il n’y a pas si longtemps, avant d’acheter un logement dans un lieu un peu, heu, hors des entiers battus, on s’informait de la proximité d’une gare SNCF, d’un
collège, d’un lycée, et de commerces de proximité.


De nos jours, une question vient presqu’en tête de liste:


«　Est-ce qu’on reçoit l’ADSL 8 Mhz dans ce bled ?　»


Aux causes habituelles de désertification des campagnes vient donc s’ajouter la fracture numérique.


L’internet à haut débit n’est décidément pas encore considéré comme une obligation de service public dans nos contrées reculées.


Le téléphone a gagné droit de cité, mais internet à haut débit est encore considéré comme un loisir de dilettantes, un divertissement pour touristes fortunés.


Quand donc nos municipalités traiteront-elles la communication à égalité avec l’eau potable, le tout-à-l’égout, l’électricité, la poste, la médiathèque?


Nous allons financer une STEP membranaire , une médiathèque, et des travaux d’utilité discutable, faudra-t-il une règlementation européenne pour obliger nos élus à installer la fibre optique, ou
au moins à moderniser le réseau filaire ?


L’abandon du Wimax est une bonne chose, espérons que le projet d’internet à haut débit pour tous n’est pas remis en question.